Trop aimé, trop usé et souvent choisi par défaut, le gris est devenu une couleur refuge, derrière laquelle il fait bon se planquer (daltoniens, partez). Opter pour le gris, c’est capituler face au parti pris. C’est renoncer à trancher entre blanc et noir. Comme si, face à la peur de se mouiller, le gris nous permettait d’écarter tout dilemme, de repousser un doute chromatique exquis, anecdotique pour certain, obsessionnel pour d’autre. Et si ce penchant pour le gris relevait de la flemmardise ? Celle qui nous empêche d’ouvrir un quelconque nuancier pour envisager une autre couleur. Si vous pensez que votre fainéantise est effectivement en cause, nous vous renvoyons au paragraphe suivant.
Oui ce paragraphe là.
Admettre sa flemmardise n’est pas aisé, nous saluons donc cet effort. Voici votre récompense, elle tient en 6 mots : « Le vert est le nouveau gris ». Le nuancier a parlé.
On ne parle pas du vert Greenery élu couleur de l’année 2017 par Pantone, trop chlorophylle, mais plutôt du Lush Meadow, un vert sapin ou vert fougère, appelez-le comme vous voulez.
On parle de ce vert sombre, un peu plus foncé que le kaki, venu du fin fond de la forêt.
On parle de ce vert d’hiver, inspiré des contes russes et des nuances de la Taïga.
On parle de ce vert profond à la tonalité sauvage, plein d’aspérités et de reliefs.
On parle de ce vert qui affronte les années avec grâce, tout en faisant prendre de la valeur à votre patrimoine déco.
Démo en photos.