Louis XV l’aimait bien. mais l’hiver, il le faisait recouvrir de coussins pour éviter les courants d’air sous les grosses robes des zouzs de la cour. Atchoum. Le cannage squattait Versailles, il se case désormais dans nos 40m2. On l’adule dans sa version vintage, chiné en brocante ou dérobé de l’héritage de Grand-Maman, mais on ne peut s’empêcher de lorgner sur sa version contemporaine.
Après Drucker qui a fait du cannage le matériau phare des terrasses parisiennes (option pratique et colorée), les re-sta du design – Noé Duchaufour-Lawrence au hasard – lui font de la place. Et qui dit cannage, dit travail d’orfèvre. Tentez de tresser du rotin pour voir. Chaise, canapé ou luminaire, peu importe l’objet, le cannage le rendra raffiné et lui donnera un semblant d’histoire (poke louis XV). À mixer allègrement avec des meubles contemporains pour un belle claque rétro.